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De l’indignation à la guérison : deux décennies d’écriture et de réflexion

Histoire de vie

Je publie des livres depuis 2004. Mon premier ouvrage, un essai politique, a été écrit il y a 20 ans (déjà) sous le coup de la colère. Idéaliste irréaliste, j’avais commencé à travailler pour des organisations internationales comme les Nations Unies et l’OSCE. J’y ai découvert de la corruption et de l’injustice en interne. Moi qui pensais participer à des organisations dont l’objectif était de rendre le monde un peu plus vivable, je me suis retrouvée confrontée à des hommes (majoritairement) assoiffés de pouvoir politique et d’argent. Ce premier livre a été publié en autoédition.

Ces premières expériences dans le monde diplomatique et politique international m’ont incitée à reprendre mes études en psychologie. Parallèlement, je continuais à m’intéresser à l’ésotérisme et à la spiritualité, tout ce qui est caché, ce que l’on ne voit pas mais qui agit à travers nous. Cela m’a amenée à la psychologie transpersonnelle, au coaching existentiel et à l’intelligence spirituelle, sujets sur lesquels j’ai publié trois livres.

 

Questions sur la nature humaine

À travers mes études et mes publications, je cherchais à comprendre le besoin de pouvoir chez l’être humain, l’acceptation de la violence que cela génère et la notion de mal envers autrui.

Beaucoup avant moi ont cherché, que ce soit les religions ou les philosophes, à comprendre la racine de cette attraction vers ce sentiment de toute-puissance que donne le pouvoir politique et financier, cette absence de conscience de l’autre, cette reconnaissance du mal comme moyen indispensable pour exister. Mais y a-t-il quelque chose à comprendre ? Cela fait-il partie de l’aspect ontologique et animal de l’être humain : le clan, la famille, dominer ou disparaître, ou alors est-ce dû à une personnalité ? Rencontrer le mal a-t-il un sens, celui de nous renvoyer à notre propre faiblesse et, par là même, renforcer notre compassion envers l’autre, effet miroir de nous-mêmes ?

Une part de vérité existe toujours dans les questions que l’on se pose.

L'écriture comme outil de guérison et d'activisme

Mon prochain livre traitera de la guérison intergénérationnelle des traumatismes suite aux guerres et à l’exil, la guérison de l’individu ou des peuples (et non des nations, la nation n’étant qu’une construction idéologique et politique qui divise les peuples pour mieux les soumettre).

Pourquoi ces réflexions ?

Parce que depuis vingt ans, les livres ont pavé mon chemin de vie. De la colère face à une situation à la tentative de compréhension de ses racines psychologiques et maintenant à la recherche de l’intégration et de la guérison. Écrire aide à comprendre, à prendre du recul, à se relier à d’autres formes de pensée.

Entre-temps, j’ai aussi publié deux romans, avec la même trame de fond : une femme seule qui fait face à une situation difficile et se révèle beaucoup plus forte qu’elle ne le pensait. Ces romans magnifient le courage, la résilience, la vie. Ils traitent aussi de sujets socio-politiques tels que la corruption politique ou les dangers du progrès scientifique sans réflexion éthique.

Car écrire est non seulement un outil de guérison mais aussi une forme d’activisme.

Avez-vous essayé ?

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